Trop de plaisir ?
Dans le film pour enfants L’Ère de glace : La dérive des continents (ou Âge de glace en France), des créatures en grand nombre tentent de sauver le monde d’un désastre imminent. Toutefois, deux opossums nommés Crash et Eddie ne pensent qu’à jouer et à avoir du plaisir.
Demandes d’envergure
John Newton, un marchand d’esclaves devenu pasteur et auteur de cantiques, croyait aux prières où l’on fait des « demandes de grande envergure ». Il a encouragé bon nombre de gens grâce aux paroles de cet hymne : « Viens mon âme, prépare ta requête » : « Tu te présentes devant un Roi, de grandes demandes apporte avec toi, sa grâce et sa puissance sont telles que personne ne peut en demander trop » (Traduction libre).
Faire face aux tentations
Vous vous dites qu’il s’agit de la dernière collation que vous prendrez aujourd’hui, mais cinq minutes plus tard, vous partez à la recherche d’autre chose à manger ! Michael Moss, dans son livre Salt Sugar Fat (Sel, sucre, gras), nous révèle comment les entreprises alimentaires se penchent sur les moyens d’« aider » les gens à avoir envie de manger de la malbouffe. Certains des plus gros noms de l’industrie alimentaire engagent des « conseillers en envie de manger » pour déterminer le « point de bien‑être » des consommateurs, soit les conditions idéales pour tirer partie de leur envie de manger. Une entreprise bien connue dépense 30 millions de dollars par année afin de déterminer quel est le « point de bien‑être » de ses consommateurs.
Avertissement !
Les avertissements suivants ont été trouvés sur divers produits :
Apathie
En décembre 2011, USA Today a publié un article dans lequel on analysait un groupe d’Américains appelés les « apathiques sur le plan spirituel ». Leur attitude pourrait se résumer à : « Et alors ? » L’article présentait les tristes statistiques suivantes :
Les portes de l’adoration
En entrant dans certaines des plus grandes villes du monde, on peut trouver de célèbres portes comme la Brandebourg (Berlin), la Jaffa (Jérusalem) et les Downing Street (Londres). Or, que ces portes aient été construites dans un but défensif ou cérémoniel, elles représentent toutes la différence entre se trouver dans ou hors de certains quartiers. Certaines sont ouvertes ; d’autres sont fermées à tous, sauf à quelques personnes.
Lois et grâce
Récemment, des pompiers ont choisi de ne pas aller secourir un homme qui se noyait dans la baie de San Francisco. Selon le chef des pompiers intérimaire qui supervisait l’équipe sur place, l’une des choses qui les a empêchés d’agir est un règlement qui interdit aux pompiers d’entrer dans l’eau. Les secouristes étaient mécontents puisqu’ils voulaient désespérément agir, mais les politiques les en empêchaient. Chercher à obéir avant tout aux règlements est une forme de légalisme, quelque chose qui est trop souvent présent dans nos Églises aujourd’hui.
Gratuit, mais coûteux
Si vous avez l’argent nécessaire, vous pouvez acheter presque tout ce que vous désirez. Selon Michael Sandel, auteur de What Money Can’t Buy (Ce que l’argent ne saurait acheter), une personne seule à bord de son véhicule peut acheter un accès à la voie de covoiturage pour 8 $, un prisonnier peut obtenir une cellule de prison plus confortable pour 90 $ la nuit, on peut se procurer un billet grâce auquel on sera à la tête de la file d’attente dans un parc d’attractions pour 149 $, le numéro de téléphone cellulaire de son médecin pour 1 500 $ et le droit de chasser un rhinocéros noir en voie d’extinction pour 250 000 $. Oui, l’argent met presque tout à notre disposition…
L’obsession des comparaisons
Thomas J. DeLong, professeur de l’école d’administration de Harvard, a remarqué une tendance troublante parmi ses élèves et ses collègues, « l’obsession des comparaisons ». Il écrit à ce sujet : « Plus que jamais auparavant […] les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les avocats, les médecins et autres professionnels comparent leurs réalisations avec celles d’autres personnes de manière obsessionnelle. […] Or, cela nuit aux personnes et aux entreprises. En définissant la réussite selon des critères externes plutôt qu’internes, on amoin-drit son degré de satisfaction et son engagement. »
Jurer de ne pas jurer
Une école privée a conclu une entente « antigrossièretés » avec ses étudiantes uniquement. Selon le directeur de l’école, les filles utilisaient depuis un certain temps un langage plus grossier que les garçons. (Hum ! je devine que les garçons en étaient coupables aussi !) On leur a donc demandé de lever la main droite et de dire : « Je jure solennellement de ne pas utiliser de gros mots, quels qu’ils soient, à l’intérieur des murs et sur la propriété de la Queen of Peace High School. » Essentiellement, les élèves juraient de ne pas jurer (ne pas dire de vulgarités).